jeudi, décembre 08, 2005

7: Chapitre 3- Dernières volontés et mauvaise volonté

(Thème musical)
(Thème musical)
(aller, chantez le dans votre tête!)
(et voilà un petit zoom, toujours sur un thème musical imaginaire)
(thème musical)
(nous y sommes presque...)
Harry Potter ronflait fort. Il s'était assis sur une chaise près de la fenêtre de sa chambre à coucher depuis presque quatre heures, regardant dehors, dans la rue obscure, et était finalement tombé de sommeil avec un côté du visage appuyé contre le froid carreau de la fenêtre, les lunettes de travers et la bouche grande ouverte. Une légère buée que son souffle avait laissée sur la fenêtre faisait miroiter la lueur orange de l'éclairage public, et la lumière artificielle vidait son visage de toute couleur, de sorte qu'il ressemblait à un fantôme sous une toque de cheveux noirs touffus.


La salle était jonchée de ses diverses possessions et d'un bon nombre de saletés : des plumes de hibou, des trognons de pomme, des emballages posés sur le plancher, et un certain nombre de piles de livres traînaient parmi les robes longues chiffonnées sur son lit. Un paquet de journaux reposait en un tas éclairé... La une s'étalait :

HARRY POTTER: L'ELU?

Les rumeurs circulent encore au sujet des récents et mystérieux événements au ministère de la magie, pendant lesquels "Celui Dont On Ne Doit Pas Prononcer Le Nom" est réapparu.

" On ne nous permet pas d'en parler, ne nous demandez rien ! " disait, agité l'Obliviator, qui a refusé de donner son nom, en quittant le ministère la nuit dernière.

Néanmoins, des sources très bien placées au sein du ministère ont confirmé les événements qui ont eu lieu dans la Salle des Prophéties.

Bien que les employés du ministère de la magie aient jusqu'ici, refusé de confirmer l'existence d'un tel endroit, un nombre de plus en plus important de sorciers croient que les Mangemorts échappés d'Azkaban ont essayé de voler une prophétie. La nature de cette prophétie est inconnue, mais on dit qu'elle concerne Harry Potter, la seule personne jamais connue pour avoir survécu aux massacres, et qui était au ministère la nuit en question. Certains appellent Potter "l'élu" croyant que la prophétie le présente comme la seule personne susceptible de nous débarrasser de Celui Dont Ne Doit Pas Prononcer Le Nom. Le reste de la prophétie, s'il existe, est inconnu, bien que (cf. page 2, colonne 5)

Sur un second journal ..., ce titre bien visible :

SCRIMGEOUR SUCCEDE A FUDGE

La majeure partie de cette page consistait en une grande photo noire et blanche d'un homme avec une crinière de lion, ses cheveux épais plus marquant que son visage. L'image se déplaçait — l'homme bougeait.
Rufus Scrimgeour, anciennement Chef des Auror au Département du Renforcement des Lois de la Magie, a succédé à Cornelius Fudge comme ministre de la magie. Le remplacement a été en grande partie salué avec enthousiasme par la communauté des sorciers. On parle cependant d'un froid entre le nouveau ministre et Albus Dumbledore, nouveau directeur adjoint du Magenmagot, qui s'apprête, dans quelques heures, à rencontrer Scrimgeour dans son bureau.

Les proches de Scrimgeour ont admis qu'il avait rencontré Dumbledore immédiatement après sa nouvelle prise de fonctions, mais ils ont refusé de laisser filtrer la moindre remarque en ce qui concerne les sujets abordés au cours de cette entretient. Albus Dumbledore est connu (page de ctd. 3, colonne 2)
À gauche de cet article, il y en avait un autre. Le journal avait été plié de sorte qu'une histoire à propos de garanties faites aux étudiants était visible près du titre.

Le Ministre de la magie, nouvellement nommé, Rufus Scrimgeour, a annoncé aujourd'hui les nouvelles mesures prises par son ministère pour assurer la sécurité des étudiants retournant à l'école de sorcellerie et de magie de Poudlard cet automne.
"Pour des raisons évidentes, le ministère n'entrera pas dans les détails au sujet de ces nouveaux plans rigoureux de sécurité," a dit le ministre, bien qu'un initié ait confirmé que ces mesures incluent des sorts et des charmes de défenses, un choix complexe de contre-malédictions, et la présence d'un petit groupe d'Aurors dont le travail sera consacrer uniquement à la protection de l'école de Poudlard.
"La plupart des gens semble rassurée par l'effort fait par le nouveau pour assurer la sécurité des étudiants." A dit Mrs Augusta Longdubas, "Mon petit-fils, Neville - un bon ami de Harry Potter, a, par ailleurs, combattu les Mangemorts à ses côtés au ministère en juin dernier …


Mais le reste de l'histoire était rendu illisible par une grande cage posée par-dessus. À l'intérieur, on pouvait voir un magnifique hibou couleur de neige. Ses yeux couleur d'ambre examinaient la chambre d'une façon impérieuse, sa tête pivotant de temps en temps pour regarder fixement son maître qui ronflait. Une fois ou deux fois il claqua du bec avec impatience,
mais Harry était trop profondément endormi pour l'entendre.


Une grande malle était posée au milieu de la chambre. Elle ... semblait attendre. Elle était pourtant presque vide mis à part quelques vieux sous-vêtements, des bonbons, des bouteilles d'encre vides, et de crayons cassés qui recouvraient le fond. Tout près, sur le plancher, il y avait une feuille ... décorée avec les mots suivants:

PUBLIÉ AU NOM DU ministère de la magie
PROTECTION DE VOTRE MAISON ET DE VOTRE FAMILLE CONTRE LES FORCES DU MAL.
La communauté des sorciers est actuellement sous la menace d'une organisation appelée "les Mangemorts". Observer les directives simples suivantes de sécurité aidera à vous protéger, vous et votre famille ainsi que votre maison contre des attaques.
1. Il vous est conseillé de ne pas laisser la maison vide.

2. Un soin particulier devrait être pris pendant les heures d'obscurité. Dans la mesure du possible, il convient de se déplacer avant la tombée de la nuit.

3. I l convient de vérifier les mesures de sécurité autour de votre maison, de vous s'assurer que tous les membres de la famille connaissent toutes les mesures de secours telles que les charmes de bouclier et de Désillusionnement, et, pour les membres de la famille suffisamment âgés, le sort d'Apparition.
4. Mettez-vous d'accord sur des mesures de sécurité avec vos amis et votre famille proche afin de détecter des Mangemorts déguisés en d'autres personnes grâce au breuvage magique, le Polynectar (voir la page 2).
5. Si vous estimez qu'un membre, un collègue, un ami, ou un voisin de famille agit d'une façon étrange, contactez immédiatement le département d'application des lois de la magie. Ils peuvent agir sous l'effet de la malédiction d'Imperius (voir la page 4).
6. Si la marque des ténèbres apparaît au-dessus de n'importe quel logement ou de tout autre bâtiment, N'Y ENTREZ PAS, mais contactez immédiatement le bureau des Aurors.

7. Certains signes, non confirmés, suggèrent que les Mangemorts puissent maintenant employer le sort Inferi (voir la page 10). Toute manifestation de l'Inferius, ou de tout autre sort lui ressemblant, devra être signalée au ministère IMMÉDIATEMENT.

Harry grogna dans son sommeil et son visage glissa jusqu'au, bas de la fenêtre, pouce par pouce, si bien que ses lunettes étaient toujours plus relevées, mais il ne se réveilla pas. Un réveille-matin, réparé par Harry quelques années plus tôt... , indiquait qu'il était onze heures et une minute et faisait entendre fortement son tic tac.
Près de lui, ..., on voyait un morceau de parchemin couvert d'une écriture fine et inclinée. Harry avait lu cette lettre tellement souvent depuis qu'il l'avait reçue, il y a trois jours, qu'elle était maintenant toute plate alors qu'elle était arrivée serrée étroitement en un fin rouleau.

Cher Harry,

Si cela te convient, je viendrai te chercher au 4 Privet Drive, vendredi prochain à 23 heures pour t'accompagner au terrier, où tu as été invité à passer le reste de tes vacances.
De plus, si tu n'y vois pas d'inconvénients, je serais heureux d'avoir ton aide pour une affaire dont j'espère m'occuper sur le chemin du terrier. Je te donnerai plus d'explications quand je te verrai.
Je te saurai gré d'envoyer ta réponse par retour de ce hibou.
Espérant sincèrement te voir ce vendredi,

Albus Dumbledore


Bien qu'il l'ait vite su par cœur, Harry avait jeté un coup d'œil sur cette missive toutes les minutes depuis sept heures du soir, quand il s'était installé pour la première fois près de la fenêtre de sa chambre, d'où il avait une bonne vue sur les deux extrémités de Privet Drive. Il savait qu'il était inutile de relire continuellement le mot de Dumbledore. Harry avait répondu "oui" par le même hibou en retour, comme cela le lui avait été demandé, et tout ce qu'il pourrait faire maintenant était d'attendre : Ou bien Dumbledore allait venir, ou bien il ne viendrait.
Cependant Harry n'avait pas préparé ses affaires . Il lui semblait que c'était trop beau d'être sauvé des Dursley après seulement deux semaines en leur compagnie. Il ne pouvait pas s'empêcher de penser que quelque chose irait mal — sa réponse à la lettre de Dumbledore pouvait s'être égarée, Dumbledore avait pu être empêché de la recevoir, la lettre pouvait ne pas être du tout de Dumbledore, mais s'avérer être une plaisanterie ou un piège. Harry ne s'était pas senti capable de faire ses bagages puis de se voir contraint à les déballer de nouveau. Le seul geste qu'il avait pu faire dans la perspective de son départ avait été d'enfermer Hedwig, son hibou couleur de neige, en sûreté dans sa cage.
Au moment précis où l'aiguille des minutes atteignit le chiffre douze sur son réveil, on vit, par la fenêtre, les lampadaires de la rue s'éteindre.

Harry se réveilla comme si cette soudaine obscurité sonnait comme un signal d'alarme. Il redressa à la hâte ses lunettes et décolla sa joue du carreau de la fenêtre sur laquelle il posa son nez pour loucher vers le bas afin d'apercevoir le trottoir.
Une silhouette grande et mince, son manteau flottant , se déplaçait sur le haut de l'allée.

Harry sursauta comme s'il avait reçu un choc électrique,
se leva rapidement de sa chaise, et commença à prendre tout ce qui se trouvait sur le plancher pour le jeter dans sa malle. Alors qu'il lançait un tas de robes longues, deux livres de magie, et une boîte d'agrafes à travers la chambre, la sonnette retentit.
"Qui peut bien venir à cette heure de la nuit?"

[...] Il avait complètement oublié d'avertir les Dursley que Dumbledore allait venir. À moitié paniqué, se sentant proche du rire, il sauta par-dessus le sac et ouvrit violemment la porte de sa chambre juste à temps pour entendre une voix profonde demander :
"Bonsoir. Vous devez être Mr Dursley. Harry ne vous a-t-il pas dit que je venais le chercher ?"

Harry descendit en courant les marches deux par deux, s'arrêtant brusquement à quelques marches du bas, car une longue expérience lui avait appris à rester, autant que possible, hors de portée du bras de son oncle. Là, s'encadrait dans la porte un homme grand et mince avec de longs cheveux d'argent et une longue barbe. Des lunettes en forme de demi-lune étaient posées sur son nez courbé, il portait un long manteau noir ... Vernon Dursley, dont la moustache noire était aussi touffue que celle de Dumbledore, et qui portait une robe de chambre ..., regardait fixement le visiteur comme s'il ne pouvait pas en croire ses minuscules yeux.


"Si j'en juge par votre regard incrédule, Harry ne vous a pas prévenu de ma venue !... Cependant, laissez-moi présumer que vous m'inviterez chaleureusement dans votre maison. Il est imprudent de s'attarder trop long sur les seuils en des temps si préoccupants."


Il fit vivement un pas par-dessus le seuil et ferma la porte derrière lui.


"Il s'est passé bien du temps depuis ma dernière visite... je dois dire, votre béatitude me réjouit."

Vernon Dursley ne disait rien du tout. Harry ne doutait pas un instant que la parole lui reviendrait bientôt — la palpitation d'une veine sur la tempe de son oncle atteignait un point dangereux — mais quelque chose en Dumbledore semblait lui avoir temporairement coupé le souffle. Ce pouvait être l'allure flagrante de sorcier, mais ce pouvait être, aussi, du au fait que l'oncle Vernon sentait qu'il s'agissait d'un homme qui serait très difficile à intimider.
"Ah, bonsoir Harry," dit Dumbledore, regardant autour de lui par-dessus ses lunettes demi-lunes, un air de satisfaction sur le visage. " C'est très bien! Très bien !"


Ces paroles semblèrent secouer l'Oncle Vernon. Il était clair qu'en ce qui le concernait, quiconque regardait Harry en disant "Très bien !", était quelqu'un avec lequel il ne pourrait jamais s'entendre.

" Je ne veux pas être grossier…" commença-t-il, martelant avec impolitesse chaque syllabe.

"… encore que, malheureusement, l'impolitesse de votre ton semble plutôt alarmante," l'interrompit gravement Dumbledore. "Mieux vaut ne dire rien du tout, cher monsieur. Ah, et voici probablement Pétunia."

La porte de la cuisine s'était ouverte, et la tante de Harry apparut, des gants en caoutchouc sur les mains et une robe de chambre par-dessus sa chemise de nuit, clairement à mi-chemin entre le moment habituel d'aller se coucher et le coup de nettoyage sur toutes les surfaces de la cuisine. Son visage plutôt chevalin n'exprimait rien d'autre que la surprise.
"Albus Dumbledore," dit Dumbledore, car l'Oncle Vernon ne faisait pas les présentations.
"Nous nous sommes écrit, naturellement."
Harry pensa que c'était une manière habile de rappeler à tante Pétunia qu'il lui avait, par le passé, envoyée une beuglante, mais tante Pétunia ne releva pas le défi. "et ceci doit être votre fils, Dudley?"

Dudley s'encadrait à ce moment dans la porte du séjour, sa grosse tête blonde sortant du col étroit de son pyjama. Il semblait curieusement désincarné, sa bouche béant d'étonnement et de bêtise.
Dumbledore attendit un moment ou deux, apparemment pour voir si l'un des Dursley allait dire quelque chose, mais comme le silence se prolongeait, il sourit.

"Nous supposerons que vous m'avez invité à passer dans le salon ?"

Dudley s'écarta quand Dumbledore passa près de lui. Harry, tenant toujours la longue vue et ses chaussures, sauta les dernières marches et suivit Dumbledore, qui s'était installé dans un fauteuil le plus près possible du feu et avait en observant autour de lui un air légèrement intéressé. Il dénotait extraordinairement dans cet environnement .

"Ne… ne partons-nous pas professeur ?


"Oui, bien sûr , mais il y a quelques petites choses dont nous avons besoin de parler d'abord !... et je préférais ne pas le faire ainsi dans l'entrée. Nous n'abuserons pas trop longtemps de l'hospitalité de ta tante et de ton oncle."

" Vous restez ?"

Vernon Dursley entra dans le séjour, Pétunia près de lui, et Dudley juste derrière eux deux.

"Oui ... Je reste."


Il sortit sa baguette magique si rapidement que Harry la vit à peine.
D'une petite chiquenaude, le divan glissa sur le sol et se cogna aux genoux de chacun des trois Dursley de sorte qu'ils s'effondrèrent tous dessus. D'une autre chiquenaude le divan reprit sa position originale.

"Nous serons mieux installés !" plaisanta Dumbledore.


Alors qu'il remettait sa baguette dans sa poche, Harry vit que sa main était noire et flétrie. il semblait que la peau avait été brûlée.

"Professeur … Qu'est-ce qui est arrivé à votre… ?"


"Plus tard, Harry... S'il te plaît, assieds-toi."


Harry prit le fauteuil restant, choisissant de ne pas regarder les Dursley, qui semblaient murés dans leur silence.

"J'aurais présumé que vous alliez m'offrir un rafraîchissement ...mais jusqu'ici il semble évident que ce serait optimiste d'attendre une telle bêtise."


Un troisième coup de baguette, et une bouteille poussiéreuse ainsi que cinq verres apparurent dedans eux, entre ciel et terre. La bouteille s'inclina et versa une généreuse mesure de liquide couleur de miel dans chacun des verres, qui flottèrent ensuite vers chaque personne de la pièce.

"Le meilleur de Mrs Rosmerta, vieilli en fût de chêne !" reprit Dumbledore, levant son verre à Harry, qui attrapa le sien et bu.
Il n'avait jamais goûté quelque chose comme cela auparavant, mais il l'appréciait grandement. Les Dursley, se jetant rapidement des regards effrayés les uns aux autres, essayaient d'ignorer complètement leur verre, un exploit difficile, car ceux-ci leur poussaient doucement le coude vers la tête. Harry ne pouvait pas s'empêcher de soupçonner Dumbledore d'y prendre plaisir.
.

"Bon, Harry !... continua Dumbledore, en se tournant vers lui Il y a une difficulté qui a surgi et j'espère que tu pourras la résoudre pour nous. Par nous, j'entends l'Ordre du Phœnix. Mais, avant tout, je dois te dire que le testament de Sirius a été découvert, il y a une semaine et qu'il t'a laissé tout ce qu'il possédait."

Sur le divan, la tête d'Oncle Vernon se tourna, mais Harry ne le regarda pas, et n'était pas capable de dire quoi que ce soit à l'exception de " Oh ! bon!"

"C'est, en tout cas, assez franc !.. D'une part, cela augmente ton compte chez Gringott d'une quantité raisonnable d'or, et d'autre part, tu hérites de toutes les possessions personnelles de Sirius. Le seul problème de cet héritage…"


"Son parrain, mort ?" cria fort l'Oncle Vernon depuis sa place. Dumbledore et Harry se tournèrent tous les deux pour le regarder. Le verre continuait, de plus en plus insistant, à lui pousser le coude vers la tête. Oncle Vernon essayait de l'éloigner. "Il est mort ? Son parrain?"

"Oui" répondit Dumbledore. Il ne demanda pas à Harry pourquoi il n'avait rien dit aux Dursley.
"Notre problème," continua-t-il pour Harry, comme s'il n'avait pas été interrompu, "c'est que Sirius t'a également légué la maison du 12 Place Grimmaurd."


"Il a laissé une maison ?" clama l'Oncle Vernon avidement, ses petits yeux s'étrécissant, mais personne ne lui répondit.

"Vous pouvez continuer à l'utiliser comme quartier général... Je ne m'inquiète pas. Vous pouvez l'avoir, je n'en veux pas vraiment."
Harry n'y pas mis les pieds plus d'une douzaine de fois comme si Place Grimmaurd pouvait l'aider à supporter l'absence de Sirius !. Il pensait que cet endroit serait hanté pour toujours par la mémoire de Sirius rôdant seul dans les pièces humides et sombres, prisonnier d'un endroit qu'il avait voulu si désespérément quitter.

"C'est généreux, nous avons, cependant, évacué temporairement ce lieu."

Pourquoi?

"Bien," répondit Dumbledore, ignorant les murmures de l'Oncle Vernon, qui était maintenant frappé vivement sur la tête par le verre qui voulait être bu,
" La tradition dans la famille Black était que la maison devait être transmise en ligne directe, au dernier mâle portant le nom de 'Black.' Sirius était le tout dernier de la lignée puisque son plus jeune frère, Regulus, est décédé avant lui et tous les deux n'avaient pas d'enfant. Malgré sa volonté très claire de te laisser la propriété de la maison, il est néanmoins possible que certains sorts ou sortilèges y aient été placé pour s'assurer qu'aucune autre personne qu'un Sang-Pur ne puisse être en sa possession !"

Une image très claire du portait de la mère de Sirius crachant et poussant des cris perçants, qui avait accroché dans le couloir du 12 place Grimmaurd apparut dans l'esprit de Harry.
"Je parierai que c'est le cas !".

"Tout à fait !... Et si un tel sortilège existe, alors la propriété de la maison est le plus susceptible de devenir la propriété du plus âgé des parents encore vivants de Sirius, c'est à dire sa cousine, Bellatrix Lestrange."
Sans réaliser ce qu'il faisait, Harry bondit sur ses pieds. La longue-vue et les chaussures, dans son élan, roulèrent à travers le plancher. Bellatrix Lestrange, la responsable de la mort de Sirius, hériter de sa maison ?

"Non !".

"Bien, évidemment nous préférerions qu'elle ne l'obtienne pas non plus ! La situation est très compliquée. Nous ne savons pas si les sortilèges que nous y avons placés nous-mêmes, par exemple ceux contre les conspirations, se maintiendront maintenant que la propriété a quitté les mains de Sirius. Il se pourrait que Bellatrix s'y présente à tout moment. Naturellement nous avons dû quitter cet endroit jusqu'au moment où nous serons plus amplement éclairés."

"mais comment allez-vous faire pour découvrir si je peux en être propriétaire ?"

"heureusement, ...il existe un test simple."

Il posa son verre vide sur une petite table près de sa chaise, mais avant qu'il puisse faire quoi que ce soit d'autre, l'Oncle Vernon cria, "Tu obtiendras ces choses vermeilles en dehors de nous?"

Harry se retourna. Chacun des trois Dursley se recroquevillait avec les bras au-dessus de la tête pendant que leur verre rebondissaient du haut vers le bas sur leur crâne, en en renversant partout le contenu .

"OH, je suis si désolé !" dit Dumbledore poliment, et il leva encore sa baguette. Les trois verres disparurent. "Vous auriez mieux fait de boire, vous savez !"

Il semblait que l'Oncle Vernon allait éclater dans une quantité d'imprécation désagréable, mais il se recroquevilla de nouveau dans les coussins avec tante Pétunia et Dudley et ne dit rien, gardant ses petits yeux porcins posés sur la baguette de Dumbledore.

"Tu vois," poursuivit Dumbledore, se tournant de nouveau vers Harry et continuant à parler comme si l'Oncle Vernon n'avait rien dit, "Si tu as hérité de la maison, tu as également hérité…"


Il remua légèrement sa baguette une cinquième fois. Il y eut comme une déchirure et un elfe de maison apparut, avec un museau au lieu du nez, des oreilles géantes, et d'énormes yeux injectés de sang.
L'elfe se tapissait sur les poils du des Dursley et était vêtu de chiffons crasseux. Tante Pétunia poussa un cri perçant, horrifiée.
Rien d'aussi dégoûtant n'était entré dans sa maison de toute sa vie. Dudley retira ses grands pieds, nus et roses du plancher et les releva presque au-dessus de sa tête, comme s'il pensait que la créature pouvait le long des jambes de son pantalon de pyjama, et l'Oncle Vernon beugla, "Qui diable est celui-ci ?"

"Kreattur !" conclut Dumbledore
À suivre...

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