samedi, février 17, 2007

32 : Chapitre 9-Le Prince de sang-melé-suite

Lui, Ron, et Hermione utilisèrent tout le temps de la pause pour spéculer sur ce que Dumbledore enseignerait à Harry. Ron pensait qu'il s'agissait très probablement de sorts spectaculaires et de sortilèges inconnus de Mangemorts. Hermione dit que de telles choses étaient illégales, et pensait qu'il y avait plus de chance que Dumbledore enseigne à Harry des sorts défensifs de haut niveau. Après la pause, elle partit pour son cours d'arithmancie tandis que Harry et Ron retournaient dans la salle commune des Gryffondor là où ils commencèrent à contrecœur le travail donné par Rogue. Celui-ci s'avéra si complexe qu'ils n'avaient toujours pas fini quand Hermione les rejoignit pour leur période libre d'après-déjeuner (bien qu'elle se soit immédiatement précipité sur le travail). Ils finirent juste quand la cloche sonna pour le cours de potions de l'après-midi et ils suivirent chemin familier vers la salle du donjon qui avait été si longtemps celle de Rogue. Quand ils arrivèrent dans le couloir, ils virent qu'il n'y avait qu'une douzaine de personnes suivant ce niveau de ASPIC Crabbe et Goyle, évidemment, n'avaient pas eu la note requise aux buses mais quatre Serpentard, dont Malefoy, l'avaient obtenue. Quatre Serdaigle étaient ici, et un seul Poufsouffle, Ernie Macmillan, qu'Harry aimait bien en dépit de ses manières plutôt pompeuses.

"Harry !"
"Il n'y avait pas une chance de parler pendant le cours de défense contre les forces du mal ce matin. C'était une bonne leçon, j'ai trouvé, mais les sorts de bouclier sont de vieilles connaissances, bien sûr, pour nous les vieux routards du D.A.. . . Et comment allez-vous, Ron… Hermione ?"
"Bien."
La porte du donjon s'ouvrit et le ventre de Slughorn le précéda. Comme ils entraient en classe, sa grosse moustache de morse se courbait au-dessus de sa bouche rayonnante, et il salua Harry...
et Zabini avec un enthousiasme particulier.
Le donjon était exceptionnellement, rempli de vapeurs et d'odeurs étranges. Harry, Ron, et Hermione reniflèrent avec intérêt en passa près de grands, et bouillonnants chaudrons. Les quatre Serpentard prirent une table ensemble, de même que les quatre Serdaigle. Harry, Ron, et Hermione partagèrent une table avec Ernie. Ils choisirent le chaudron le plus proche, d'une couleur dorée, qui émettait un attirant parfum comme Harry n'en avait jamais inhalé. De façon ou d'une autre cela rappelait, simultanément, le goût âpre de la mélasse, l'odeur boisée d'une poignée de brindilles, et quelque chose de fleuri qu'il avait déjà senti au terrier. Il constata qu'il respirait très lentement et profondément. Les vapeurs de la potion l'enivraient comme une boisson. Une grande satisfaction le remplissait. Il sourit à Ron, qui lui renvoya un sourire paresseux.
" Eh bien, eh bien, eh bien !"
" Sortez tous, vos balances, vos kits de potions, et n'oubliez pas vos manuels de recettes avancées de potions. . . "
"Professeur ?"

"Harry, mon garçon ?"
"Je n'ai ni livre, ni balance ni quoi que ce soit d'autre - pareil pour Ron... "
"Nous ne pensions pas pouvoir suivre cet ASPIC, vous voyez…"
"Ah, oui, le professeur McGonagall m'en a parlé . . . "
"...Ne t'inquiètes pas, mon garçon, ne t'inquiètes pas. Aujourd'hui, vous pouvez utiliser les produits de la réserve, et je suis sûr que nous pourrons vous prêter des balances et il y a un petit stock de manuels ici. On s'arrangera comme cela jusqu'à ce que vous puissiez passer commande chez Flourish et Blotts. . . ."
" Eh bien !"

" J'ai préparé quelques potions, juste pour vous pour faire découvrir leur l'intérêt. Ce sont le genre de chose que vous devriez savoir préparer à la fin de cette année. Vous devriez au moins en avoir entendu, même si vous n'en faites pas. Qui peut me dire ce qu'il y a là-dedans ?"
"C'est du Veritaserum.
C'est une potion sans couleur et inodore qui oblige le buveur à dire la vérité. "
"Très bien, très bien !"
"Maintenant... Celle-ci est assez bien connue… On en a parlé, un peu trop, dans certaines communications du ministère récemment … Qui peut… ?"
"C'est du Polynectar, professeur."
Harry lui aussi avait reconnu le lent bouillonnement, la substance boueuse du second chaudron, mais il laissa à Hermione tout loisir de répondre à la question. C'est elle, après tout, qui avait réussi à le faire, au cours de leur deuxième année.
"Excellent, excellent !
Maintenant, celui-ci. . . oui, ma chère ?"
"C'est de l'Amortentia !"
"En effet. C'est peut-être idiot de le demander... Mais je suppose que tu sais ce que ça fait ?"
"C'est le filtre d'amour le plus puissant au monde !" .
"Parfaitement bien ! Tu l'as identifié, je suppose, grâce à son éclat nacré caractéristique ?"
" Et la vapeur s'élevant en spirales caractéristiques."
"...Et c'est censé avoir une odeur différente pour chaque personne, selon ce qui l'attire, ainsi moi je peux sentir l'herbe fraîchement coupée, le nouveau parchemin et… "
"Puis-je vous demander votre nom, ma chère ?"
“Hermione Granger, professeur."
"Granger ? Granger ? Avez-vous une relation quelconque avec Hector Dagworth-Granger, qui a fondé la société la plus extraordinaire de Potions ?"
"Non. Je ne crois pas, professeur, mes parents sont des Moldus, vous savez."
Harry vit Malefoy chuchoter quelque chose à Nott. Tous les deux ont riaient en douce, mais Slughorn ne fut aucunement consterné. Au contraire, il rayonna et regarda Hermione puis Harry, qui était assis à côté d'elle.
"Ho ! ‘Une de mes meilleures amies a des parents Moldus, et c'est la meilleure de notre promotion !' J'imagine qu'il s'agissait de vous quand Harry a dit cela ?"
"Oui, professeur !"
"Bien, bien, je donne vingt points de bonus pour Gryffondor, Miss Granger."
"Tu lui as vraiment dit que j'étais la meilleure élève des sixièmes années ? Oh, Harry !"
" Et alors, il n'y a rien de surprenant à ça ?"
"Tu es la meilleure de cette promotion - Je lui aurais dit la même chose s'il me l'avait demandé !"
"Chut !"
"Amortentia ne crée pas vraiment l'amour, bien sûr. Il est impossible de fabriquer ou d'imiter l'amour. Non, ceci causera simplement une puissante et fatale obsession. C'est probablement le plus dangereux et le plus puissant breuvage magique ici dans cette pièce - oh oui ... "
!"
"Quand vous aurez vécu aussi longtemps que moi, vous ne sous-estimerez plus la puissance obsessive de l'amour.”
"Et maintenant, il est temps pour nous de commencer le travail."
"Professeur..."
"Vous ne nous avez pas dit ce qu'il y avait dans celui-là."
"Ho !"
"Et bien. Ça. Et bien, mesdames et messieurs, c'est la plus curieuse des potions. Elle s'appelle Felix Felicis. Je parie…"
"Vous savez ce qu'est Felix Felicis, Miss Granger ?"
"C'est une potion de chance... Elle vous rend chanceux !"
" Parfaitement exact, encore dix points pour Gryffondor. Oui, c'est un drôle de petit breuvage magique, Felix Felicis ! Désespérant à réaliser, et désastreux si on se trompe. Cependant, s'il est brassé correctement, comme ce doit l'être, vous constaterez que tous vos efforts en valent la peine... au moins jusqu'à la disparition des effets."
"Pourquoi les gens n'en boivent pas tout le temps, professeur ?"
"Car si on en prend trop, cette potion provoque l'étourderie, l'imprudence, et une suffisance dangereuse ! Trop de bonnes choses, vous savez. . . C'est hautement toxique en grandes quantités. Mais prises avec parcimonie, et très occasionnellement . . ."
"En avez-vous déjà pris, professeur ?"
"Deux fois dans ma vie. Une fois quand j'avais vingt-quatre ans, une fois quand j'en avais cinquante-sept. Deux cuillerées à café prises avec le petit déjeuner. Ce furent deux jours parfaits !"
"Et ça! ... C'est ce que j'offrirai comme prix pour cette leçon."
À suivre...